Je tiens à remercier "Benoît Haberbush" pour la rédaction de son livre de 374 pages "LA GENDARMERIE en Deux-Sèvres sous l'occupation" qui donne enfin une vérité sur la pression des gendarmes de l'époque qui devaient obéir au régime de Vichy et de l'occupant.
Pendant longtemps je les ai juger pour cette collaboration au détriment de l'appel du 18 juin. Mais de mon côté aurai-je été meilleur ou pire qu'eux à cette époque ?
Dans cet ouvrage qui m'a fait connaître le département des Deux-Sèvres, nous retrouvons les différentes difficultés de ces hommes de l'arme qui étaient encore soustrait aux articles du 20 mai 1903 en 1939, bafoués par le gouvernement de Vichy en 1940, sous l'autorité de l'occupant qui ne leur faisait aucun cadeau : Un exemple : Un pistolet avec neuf cartouches pour la brigade. On y trouve aussi des lettres de la hiérarchie au CB les poussant au rafles des juifs, au garde du camp de Rouillé, aux poursuites des réfractaires du STO, qui ont creusé une profond fossé avec la population dont ils étaient si attachés pour leurs enquêtes, ainsi qu'à certains résistants qui leur envoyaient des colis où se trouvaient des petits cercueils.
Il ne faut pas oublier que ces "Soldat de la loi" amoureux de leur patrie restaient aussi attaché à leur Maréchal grand vainqueur de la grande guerre, tout comme le reste du pays qui croyait en lui.
C'est à partir de 1942-43 que certaines brigades ont retourné leurs vestes au détriment des lettres du Préfet qui leur étaient adressé pour leurs passivités sur certaines affaires.
Dans cet ouvrage nous retrouvons toute la vérité allant de la collaboration à la résistance passive et ensuite active dans bien des brigades. Mais aussi le témoignage de certains gendarmes qui ont été écœuré de leurs faits et gestes à une période noire de leurs vies qui les ont marqué au fer rouge.
Ne jugeons pas ces militaires qui n'ont fait qu'obéir aux ordres de leurs hiérarchies et n'ont fait que leur devoir. Certes. Au début avec zèle, mais peu à peu avec beaucoup moins d'entrain.
Je dédie ce livre à ces hommes de l'arme qui ont par la suite rejoins la résistance en restant discret sur leurs activités, mais aussi à ces gendarmes qui ont aussi crevés de faim comme le reste de la population, et qui n'ont fait que leur travail avec les pauvres moyens du bord : Une bicyclette et un pistolet. Un seul carnet pour les enquêtes, du mauvais papiers pour les PV, un sac de couchage et dormir à même le sol dans certaines brigades.
Pensons aussi à ces familles dans les casernes où certains fils de gendarmes ont été fusillés.
Comme partout il y a des bons et des mauvais. Ce livre retrace la vie courante dans certaines brigades qui ont dû vivre ses temps durs sous l'occupation et sous les ordres de l'occupation.
Alors avant de juger, informons-nous d'abord en vu de mener notre propre enquête et d'en tirer nos conclusions.
Je regrette une chose. Celle de ne pouvoir obtenir une dédicace de leurs parts, sachant qu'à ce jour ils ne font plus partie de notre monde.
Je vous invite à prendre connaissance de cet ouvrage pour ceux qui comme moi s'intéressent et s'informent encore des années noires de la seconde guerre mondiale.
Faisons en sorte que l'histoire ne se répète pas.
Bien à vous.
Pendant longtemps je les ai juger pour cette collaboration au détriment de l'appel du 18 juin. Mais de mon côté aurai-je été meilleur ou pire qu'eux à cette époque ?
Dans cet ouvrage qui m'a fait connaître le département des Deux-Sèvres, nous retrouvons les différentes difficultés de ces hommes de l'arme qui étaient encore soustrait aux articles du 20 mai 1903 en 1939, bafoués par le gouvernement de Vichy en 1940, sous l'autorité de l'occupant qui ne leur faisait aucun cadeau : Un exemple : Un pistolet avec neuf cartouches pour la brigade. On y trouve aussi des lettres de la hiérarchie au CB les poussant au rafles des juifs, au garde du camp de Rouillé, aux poursuites des réfractaires du STO, qui ont creusé une profond fossé avec la population dont ils étaient si attachés pour leurs enquêtes, ainsi qu'à certains résistants qui leur envoyaient des colis où se trouvaient des petits cercueils.
Il ne faut pas oublier que ces "Soldat de la loi" amoureux de leur patrie restaient aussi attaché à leur Maréchal grand vainqueur de la grande guerre, tout comme le reste du pays qui croyait en lui.
C'est à partir de 1942-43 que certaines brigades ont retourné leurs vestes au détriment des lettres du Préfet qui leur étaient adressé pour leurs passivités sur certaines affaires.
Dans cet ouvrage nous retrouvons toute la vérité allant de la collaboration à la résistance passive et ensuite active dans bien des brigades. Mais aussi le témoignage de certains gendarmes qui ont été écœuré de leurs faits et gestes à une période noire de leurs vies qui les ont marqué au fer rouge.
Ne jugeons pas ces militaires qui n'ont fait qu'obéir aux ordres de leurs hiérarchies et n'ont fait que leur devoir. Certes. Au début avec zèle, mais peu à peu avec beaucoup moins d'entrain.
Je dédie ce livre à ces hommes de l'arme qui ont par la suite rejoins la résistance en restant discret sur leurs activités, mais aussi à ces gendarmes qui ont aussi crevés de faim comme le reste de la population, et qui n'ont fait que leur travail avec les pauvres moyens du bord : Une bicyclette et un pistolet. Un seul carnet pour les enquêtes, du mauvais papiers pour les PV, un sac de couchage et dormir à même le sol dans certaines brigades.
Pensons aussi à ces familles dans les casernes où certains fils de gendarmes ont été fusillés.
Comme partout il y a des bons et des mauvais. Ce livre retrace la vie courante dans certaines brigades qui ont dû vivre ses temps durs sous l'occupation et sous les ordres de l'occupation.
Alors avant de juger, informons-nous d'abord en vu de mener notre propre enquête et d'en tirer nos conclusions.
Je regrette une chose. Celle de ne pouvoir obtenir une dédicace de leurs parts, sachant qu'à ce jour ils ne font plus partie de notre monde.
Je vous invite à prendre connaissance de cet ouvrage pour ceux qui comme moi s'intéressent et s'informent encore des années noires de la seconde guerre mondiale.
Faisons en sorte que l'histoire ne se répète pas.
Bien à vous.