Au lendemain de l'arrestation d'un chauffard qui a volontairement renversé et blessé 13 personnes à Dijon, les enquêteurs tentent de cerner l'homme. La procureur de la République a confirmé ce lundi lors d'une conférence de presse la "pathologie psychiatrique" du conducteur.
Un homme au double visage. Le chauffard, qui est actuellement en garde à vue à Dijon après avoir renversé et blessé 13 personnes, dont deux plus grièvement, dimanche soir dans le centre de la ville, est connu dans son voisinage pour être un homme "très poli et serviable" mais aussi pour ses "antécédents psychiatriques".
Le conducteur a fait 157 passages en hôpital psychiatrique depuis 2001 selon Marie-Christine Tarare, la procureur de Dijon. Elle a précisé qu'il souffrait d'une pathologie psychiatrique ancienne et lourde. Cette dernière a également affirmé lundi que l'attaque de dimanche soir n'était pas "un acte terroriste" et que le chauffeur reconnait avoir agi "volontairement" et "seul".
C'est dans une résidence modeste de quatre étages du centre de Dijon, en face du parc de la Colombière, que le suspect, âgé "d'une petite quarantaine", vit avec ses parents. "Ce sont des gens très bien et discrets. Leur fils a des problèmes psychiatriques", ont confié à l'AFP des voisins qui ont souhaité gardé l'anonymat.
"Il était toujours très poli et serviable"
Selon ces derniers, le quadragénaire, qui est "un solitaire" a "fait des allers-retours à la Chartreuse", un hôpital psychiatrique de la ville. "Mais il est toujours très poli et serviable quand on le croise", ont souligné ses voisins, "choqués" par le drame de dimanche soir. Selon eux, il aurait un "travail social adapté à son handicap".
Selon les premiers témoignages recueillis par la police, l'homme aurait été vu vêtu d'une djellaba et aurait crié "Allah Akbar" (Dieu est grand) et dit avoir agi "pour les enfants de Palestine" avant d'être interpellé. "Il est toujours en jogging, casquette et en baskets", s'étonnent ses voisins en soulignant que ni lui, ni ses parents "ne portent de signes religieux" ou "ont exprimé des opinions" concernant la religion musulmane qu'ils pratiquent notamment pour le ramadan. "La mère, qui est âgée, n'a jamais porté le voile", ont-ils renchéri.
Il a été précisé que le chauffard a, comme voiture personnelle, "une Renault Clio noire" pour "faire ses courses", celle qu'il conduisait lors du drame.Lundi en fin de matinée, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, s'est rendu au chevet des victimes, à l'hôpital avant une visite à l'Hôtel de police.
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/attaque-a-dijon-l-acte-d-un-desequilibre-et-non-pas-d-un-terroriste-8536499.html
Un homme au double visage. Le chauffard, qui est actuellement en garde à vue à Dijon après avoir renversé et blessé 13 personnes, dont deux plus grièvement, dimanche soir dans le centre de la ville, est connu dans son voisinage pour être un homme "très poli et serviable" mais aussi pour ses "antécédents psychiatriques".
Le conducteur a fait 157 passages en hôpital psychiatrique depuis 2001 selon Marie-Christine Tarare, la procureur de Dijon. Elle a précisé qu'il souffrait d'une pathologie psychiatrique ancienne et lourde. Cette dernière a également affirmé lundi que l'attaque de dimanche soir n'était pas "un acte terroriste" et que le chauffeur reconnait avoir agi "volontairement" et "seul".
C'est dans une résidence modeste de quatre étages du centre de Dijon, en face du parc de la Colombière, que le suspect, âgé "d'une petite quarantaine", vit avec ses parents. "Ce sont des gens très bien et discrets. Leur fils a des problèmes psychiatriques", ont confié à l'AFP des voisins qui ont souhaité gardé l'anonymat.
"Il était toujours très poli et serviable"
Selon ces derniers, le quadragénaire, qui est "un solitaire" a "fait des allers-retours à la Chartreuse", un hôpital psychiatrique de la ville. "Mais il est toujours très poli et serviable quand on le croise", ont souligné ses voisins, "choqués" par le drame de dimanche soir. Selon eux, il aurait un "travail social adapté à son handicap".
Selon les premiers témoignages recueillis par la police, l'homme aurait été vu vêtu d'une djellaba et aurait crié "Allah Akbar" (Dieu est grand) et dit avoir agi "pour les enfants de Palestine" avant d'être interpellé. "Il est toujours en jogging, casquette et en baskets", s'étonnent ses voisins en soulignant que ni lui, ni ses parents "ne portent de signes religieux" ou "ont exprimé des opinions" concernant la religion musulmane qu'ils pratiquent notamment pour le ramadan. "La mère, qui est âgée, n'a jamais porté le voile", ont-ils renchéri.
Il a été précisé que le chauffard a, comme voiture personnelle, "une Renault Clio noire" pour "faire ses courses", celle qu'il conduisait lors du drame.Lundi en fin de matinée, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, s'est rendu au chevet des victimes, à l'hôpital avant une visite à l'Hôtel de police.
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/attaque-a-dijon-l-acte-d-un-desequilibre-et-non-pas-d-un-terroriste-8536499.html