Extrait du magazine AG&C N°75 - Espace public ouvert aux commentaires.
En décembre le journal « Les Echos » publiait les résultats d’un sondage sur le mal de dos et ses conséquences dans le milieu professionnel. Nous apprenons qu’en France « 76 % des actifs souffrent du dos », pour 67 % d’entre eux une consultation médicale est nécessaire et 15 % finissent en arrêt maladie. Quel que soit la profession le mal de dos est un fléau, sur une chaise de bureau tout au long de la journée, dans l’ensemble des professions physiques difficiles, personne ne peut nier l’évidence.
Mais en Gendarmerie qu’en est-il ?
Les militaires en général ne sont pas adeptes de la consultation médicale et de l’arrêt maladie, la Gendarmerie ne fait pas exception, il est (encore) trop commun de penser que le camarade qui consulte et se fait arrêter est le « faible de la bande », celui qui abandonne l’unité déjà à flux tendu et en sous-effectifs pour prendre quelques jours de repos sur le « dos » d’un travail accru pour les autres... Si dans toutes les professions l’entourage professionnel bien intentionné n’est jamais avare de commentaires désobligeants à l’endroit de celui qui s’arrête, chez les militaires c’est dans ces moments que nous voyons apparaître pléthore d’experts médicaux, procureurs de la médecine afin de rendre un verdict sans appel « le camarade n’a rien, il voulait des vacances ». D’ailleurs il est à noter que c’est dans ces rares moments que nous assistons à une cohésion sans failles entre la hiérarchie et le reste des subordonnés, certains « patrons » étant les premiers à vomir (Gastro-entérite ?) sur le personnel absent afin de ne pas avoir à assumer les décisions inhérentes à leurs fonctions et les camarades se jetant sur l’occasion pour se faire valoir et tirer des fléchettes empoisonnées dans le « dos » du copain d’hier au cas où ils y perdraient un quartier libre...
Heureusement tout cela n’est qu’hallucinations car le gendarme cette machine à toutes épreuves est indestructible ! Ce n’est pas ce ceinturon dépassant le kilogramme et porté du matin au soir voir jusqu’au bout de la nuit pendant plus de 300 heures de travail mensuelles qui ne saurait endommager son dos en titane...
Ce ne sont pas les heures passées à travailler dans des véhicules utilitaires inadaptés à l’intervention, modifiés par des gens n’ayant jamais portés une tenue de gendarme de terrain (petit clin d’œil avec le réglage du siège et de la tablette) qui ne saurait causer des désagréments physiques tout au long d’une vie professionnelle bien remplie...
Ce n’est pas le kilogramme et demi du gilet par balles qui ne saurait...
Que serait la Gendarmerie sans sa machine ne souffrant jamais et n’ayant aucun sentiment, le gendarme ? Elle serait peut-être intéressée par la condition physique de son personnel en lui fournissant du matériel adapté et en prenant en compte la récupération physique dans son ensemble et pas que dans une logique opérationnelle.
En décembre le journal « Les Echos » publiait les résultats d’un sondage sur le mal de dos et ses conséquences dans le milieu professionnel. Nous apprenons qu’en France « 76 % des actifs souffrent du dos », pour 67 % d’entre eux une consultation médicale est nécessaire et 15 % finissent en arrêt maladie. Quel que soit la profession le mal de dos est un fléau, sur une chaise de bureau tout au long de la journée, dans l’ensemble des professions physiques difficiles, personne ne peut nier l’évidence.
Mais en Gendarmerie qu’en est-il ?
Les militaires en général ne sont pas adeptes de la consultation médicale et de l’arrêt maladie, la Gendarmerie ne fait pas exception, il est (encore) trop commun de penser que le camarade qui consulte et se fait arrêter est le « faible de la bande », celui qui abandonne l’unité déjà à flux tendu et en sous-effectifs pour prendre quelques jours de repos sur le « dos » d’un travail accru pour les autres... Si dans toutes les professions l’entourage professionnel bien intentionné n’est jamais avare de commentaires désobligeants à l’endroit de celui qui s’arrête, chez les militaires c’est dans ces moments que nous voyons apparaître pléthore d’experts médicaux, procureurs de la médecine afin de rendre un verdict sans appel « le camarade n’a rien, il voulait des vacances ». D’ailleurs il est à noter que c’est dans ces rares moments que nous assistons à une cohésion sans failles entre la hiérarchie et le reste des subordonnés, certains « patrons » étant les premiers à vomir (Gastro-entérite ?) sur le personnel absent afin de ne pas avoir à assumer les décisions inhérentes à leurs fonctions et les camarades se jetant sur l’occasion pour se faire valoir et tirer des fléchettes empoisonnées dans le « dos » du copain d’hier au cas où ils y perdraient un quartier libre...
Heureusement tout cela n’est qu’hallucinations car le gendarme cette machine à toutes épreuves est indestructible ! Ce n’est pas ce ceinturon dépassant le kilogramme et porté du matin au soir voir jusqu’au bout de la nuit pendant plus de 300 heures de travail mensuelles qui ne saurait endommager son dos en titane...
Ce ne sont pas les heures passées à travailler dans des véhicules utilitaires inadaptés à l’intervention, modifiés par des gens n’ayant jamais portés une tenue de gendarme de terrain (petit clin d’œil avec le réglage du siège et de la tablette) qui ne saurait causer des désagréments physiques tout au long d’une vie professionnelle bien remplie...
Ce n’est pas le kilogramme et demi du gilet par balles qui ne saurait...
Que serait la Gendarmerie sans sa machine ne souffrant jamais et n’ayant aucun sentiment, le gendarme ? Elle serait peut-être intéressée par la condition physique de son personnel en lui fournissant du matériel adapté et en prenant en compte la récupération physique dans son ensemble et pas que dans une logique opérationnelle.